Guizmo
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 |  Sujet: WAR, Frontline #5 : Bryan Danielson (c) vs Wade Barrett  Sam 29 Jan - 13:33 | |
| Nous sommes dans une succursale de la WARzone quelques jours après Frontline quatre. Au sortir de sa victoire face à Shelton Benjamin, Bryan Danielson a décidé d'accorder un entretien exclusif au premier journal sportif de l'état. S'il est exclusif, c'est parce que le champion continental se fait généralement très discret, médiatiquement parlant. S'il a lieu, c'est parce que Joe, anciennement catcheur avec lequel Danielson a fait ses gammes et recyclé en journaliste sportif, le lui a demandé. C'est avec beaucoup de plaisir que les deux hommes/amis se retrouvent.Joe — Bon dieu Bryan, ça fait un sacré bout de temps.Bryan Danielson — Quelques années, c’est vrai. Tu n’as pas changé.Joe — Tu parles. As-tu au moins vu ce ventre gras, cette barbe non-entretenue, ce nez difforme ? Bryan Danielson — C’est bien ce que j’dis, tu n’as pas changé.Dîtes cheese ! Email diamant, la magie du blanc !Joe — Alors dis-moi, ça marche plutôt bien pour toi.Bryan Danielson — Je n’ai pas à me plaindre, c’est vrai. Je suis champion dans la plus belle fédération de catch existante. Je suis reconnu au plus haut niveau dans ce qui me passionne, dans ce que je sais faire le mieux. J’ai vaincu le top de ce business et je suis toujours invaincu. Ça marche plutôt bien pour moi, oui.Joe — J’ai eu l’occasion de regarder la WAR ces dernières semaines, le catch a vraiment beaucoup changé. Bryan Danielson — C'est surtout les catcheurs qui ont changé. Aujourd'hui on est envahi par des gens privilégiant le star-système à la compétition. Heureusement il y en a encore, dont je fais partie, qui gardent un recul vis à vie de ça. Le catch se passe sur le ring, le reste est futile.Joe — Ta vision de ce sport n’a pas changé depuis toutes ces années. Déjà quand tu m’as embarqué là-dedans, c’est tes convictions qui m’ont convaincues. Bryan Danielson — C'est tellement facile, tellement tentant de se laisser prendre dans cette spirale, que c'est une fierté pour moi d'être resté le même depuis toutes ces années. Certains pensent que dans ce milieu il faut se réinventer, provoquer la réussite. Moi je n'y crois pas. Ce que je crois, c'est que la réussite vient d'elle-même vers ceux qui restent fidèle à ce qu'ils croient et qu'une réussite acquise au détriment de ça est malsaine. C'est pour cela que la Nation n'arrivera pas à ses fins. Joe — Attends un petit peu, nous parlons toujours de toi ?Bryan Danielson — Moi, toi, la Nation, nous sommes tous liés jusqu'à Chemical Warfare. Si tu dois écrire un article sur moi aujourd'hui, la Nation y a sa place. Non pas que ça me plaise, mais c'est une nécessité. Je suis rentré en croisade face à elle et je ne m'arrêterai pas avant que celle-ci soit dissoute. Je vais les affronter sur le ring, un à un, et vais tous les faire tomber. Cette agression que j'ai subi lors du dernier Frontline est, en plus d'être lâche et stupide, quelque chose que je ne peux pas accepter dans cette fédération où j'me donne à fond. J'étais plein de bonne volonté quant à mon affrontement prévu face à McIntyre, aujourd'hui il me tarde de le faire payer ce qu'il a fait. Mais d'abord je vais lui envoyer un message clair en me débarrassant de ses acolytes, et ce dès dimanche avec Wade Barrett. Joe — Barrwho ?Bryan Danielson — Ce nom ne te dit rien, il était pourtant du main-event de Reconnaissance. Ce nom ne te dit rien, il fait pourtant partie de cette Nation qui fait tant parler d'elle, en ce moment. Il est des "bons coups", sans pour autant se faire un nom. Il représente à lui seul tous ces catcheurs qui ont réussi à percer, qu'on a oublié, sans une once de talent. Sa présence insulte ce sport, sa présence insulte la WAR, sa présence insulte la Nation. Morrison lui, est trop vaniteux pour se rendre compte qu'il traine un boulet. De ce fait nous subissons cet homme sur le ring alors qu'au mieux, il devrait se trouver dans le public. Mais peu importe son nom finalement, puisqu'après Chemical Warfare la Nation ne sera plus et il n'aura plus sa place comme soldat.Joe — Comme tout le reste de la Nation.Bryan Danielson — Ce serait idéal, oui.Dîtes cheese ! Dire qu’il s’est déjà fait “virer” pour ça…Bryan Danielson — Te souviens-tu de nous, au tout début ?Joe — Comme si c'était hier. Nous étions que des amateurs, formions ce groupe avec deux autres gaillards, ce qui nous permettait de pouvoir être performants face aux catcheurs plus avérés. Sans cela nous ne serions probablement jamais arrivés à connaitre la réussite et j'dois dire que, personnellement, je n'aurai probablement pas tenté ma chance. Malgré notre esprit d'équipe sans faille, tu t'es vite dégagé et es devenu notre leader. J'étais ton bras droit, les autres nous suivaient. Vint le jour où tu as décidé de te séparer de nous pour devenir le grand champion que tu es aujourd'hui. Nous avons alors tous dû mettre un terme à nos carrières respectives en un laps de temps court, n'étant pas capable de poursuivre seul. A l'époque je t'en ai voulu, je pensais que la fin de ma très bref carrière était de ta faute, mais aujourd'hui je sais qu'il était inutile pour moi de continuer. Tu étais le seul de nous à pouvoir réussir une grande carrière et c'est une fierté pour moi d'en être à l'origine.Bryan Danielson — Encore une fois, merci.Poignée de main virile entre les deux, nous sommes bien loin du passage de pommade régulier entre les membres de la Nation.Bryan Danielson — C'est pour avoir vécu cela que je peux dire en toute impunité que le sort de la Nation sera identique. Aujourd'hui Morrison préserve la cohésion de son équipe, demain il poursuivra son chemin seul et réduira par conséquent à néant la carrière de chacun des Nationists. Particulièrement Barrett qui est indiscutablement le seul à n'avoir strictement rien prouvé. Alors que Burchill s'adjugeait une victoire de prestige face à Carlito à Frontline un, alors que McIntyre s'est imposé comme bras droit après le départ de Beck, Barrett n'a rien fait d'autre que de suivre à la lettre les consignes de son leader. Si son objectif est d'être le suiveur le plus performant, il est en voie de réussir. Par contre pour ce qui est du catch, de la reconnaissance, de la performance et du palmarès, il a encore beaucoup de travail. Travail qui n'aura d'effet que s'il parvient à s'extirper de l'ombre que lui fait Morrison, car même si celui-ci ne sera bientôt plus son leader, il ne fait aucun doute que nous continuerons à le voir à travers Wade Barrett tant que l'anglais n'aura pas montré à toute la WAR qu'il est capable de faire mieux qu'obéir. Joe — J’peux comprendre qu’il ai du mal à se voir sans quelqu’un pour le guider. Moi-même je n’y suis pas arrivé, à l’époque.Bryan Danielson — Barrett est bien plus fragile psychologiquement que toi, rassure-toi. Notre situation était différente, j'étais devenu le meneur par la force des choses alors que Morrison s'est autoproclamé leader sans se demander si un autre pourrait l'être. Mais le pire, c'est que Barrett et les autres l'acceptent sans broncher. Croire en quelqu'un pour ce qu'il est et ce qu'il a fait est une chose, croire en quelqu'un parce qu'il vous dit de le faire en est une autre. Une autre qui transforme un catcheur conscient et impliqué en un catcheur dépendant, incapable de prendre une décision. Ce qui est l'une des pires choses pouvant lui arriver, car les décisions sont ce qui construits un champion. Quelles soient bonnes ou mauvaises, on apprend de ce qu'on a décidé de faire par soit même et non pas par ce qu'on nous a dit de faire. En claire, Barrett est actuellement dans un état végétatif. Il n'apprend rien, n'évolue pas et faire face à un catcheur tel que moi dans ce cas-là, c'est se jeter dans la gueule du loup. Dîtes cheese ! Vous avez remarqué que Bryan à la même tête sur toute les images ?Joe — En tout cas j’espère que tu ne changeras jamais Bryan, vraiment. Il y a trop peu de gens comme toi dans ce milieu aujourd’hui. Bryan Danielson — Trop de catcheurs comme Wade Barrett, surtout. C'est-à-dire, pas à leur place. Barrett est l'un de ces gars qui ont profitsé d'une faille dans le système pour se retrouver au haut niveau sans en avoir les capacités. Il y a de ça quelques années, le catch était en manque de figures emblématiques. Dès lors certaines des plus grosses fédérations de l'époque ont changés leur façon de recruter. Elles ont décidé de focaliser leurs choix sur le physique, l'allure et l'image que pouvait donner un catcheur plus que sur ton talent. Wade Barrett à donc était choisi de cette façon pendant que je continuais de gagner le respect de mes pères par mes performances. C'était une période très moche de ce sport, mais bien heureusement, les vrais champions qui aiment ce sport tel que moi ont retrouvés la place qu'ils méritent aujourd'hui. C'est d'ailleurs pour cela que Barrett ne s'est pas vu offert de contrat ici à la WAR. Il a cru à une erreur, sans remarquer qu'il était lui-même l'erreur. C'est un plaisir et une revanche que je vais prendre lors de Frontline cinq en l'affrontant, le battant et le remettant à sa place. Joe — Crois-tu réellement qu’il soit dénué de talent ? Bryan Danielson — Ce n'est pas ce que j'ai dit, non. Du talent il en a, tout catcheurs en a. Ce que l'on fait chaque semaine sur le ring est incroyablement difficile et seuls des hommes au-dessus de la moyenne sont capables d'y arriver. Mais le talent à ce niveau ne suffit plus. Il faut bien plus, il faut une vraie volonté, un vrai travail de tous les jours sur soi-même. Actuellement tout cela échappe à Barrett pour la simple et bonne raison que tout ce qu'il fait dépend de la volonté du groupe dans lequel il est. Faire partie d'un groupe, c'est se résoudre à n'agir que dans l'intérêt d'une seule et même entité. Et on ne peut en tirer profit que s'il on est au conscient de ce que l'on est et cette conscience on ne l'acquière pas à l'âge qu'il a, mais bien plus tard. Barrett est beaucoup trop jeune pour pouvoir se dévouer à la Nation sans s'oublier. Être Nationists le détruit, physiquement, mentalement. Heureusement pour lui qu'elle touche à sa fin. Dîtes cheese ! Non, je n’ai pas utilisé deux fois la même image.Joe — La Nation sera dissoute si elle perd un de ses matches de championnats à Chemical Warfare, c’est bien ça ?Bryan Danielson — C'est exactement ça, et Barrett sera de la partie, oui. Il défendra les chances de la Nation dans un match pour le championnat par équipe. Il défendra l'honneur de cette Nation qui ne l'estime pas. Il défendra l'honneur de cette Nation qui n'avait pas besoin de lui avant le départ de Beck. Il défendra l'honneur de la Nation dans un match qui ne lui aurait pas été accordé si ce même Beck ne les avait pas quitté. Il défendra l'honneur de la Nation à Chemical Warfare, pour se sauver la face. Joe — En claire, c’est le maillon faible.Bryan Danielson — Ses performances le dises, c'est vrai. Il n'a remporté qu'un match depuis le début de la WAR. Qui plus est un match dans lequel il faisait face à deux adversaires ne pouvant pas se sentir, allant même se faire face par la suite. Mais s'il est le maillon faible c'est surtout parce qu'il ne croit pas en lui. C'est un fait, s'il se cache derrière un leader parce qu'il sait que c'est là la seule façon qu'il a de titiller les sommets. Ce qu'il ne peut pas faire, il espère pouvoir aider Morrison à le faire à sa place. Il ne s'attend pas à faire de matches de haut niveau puisque pour lui, c'est le rôle du leader. Alors crois-tu qu'il soit capable de me vaincre, moi qui ai vaincu Shelton Benjamin ou le top de cette industrie ? J'en doute. Ne pas croire en soit est l'une des pires faiblesses. Se battre jusqu'au bout, s'arracher dans les moments les plus difficiles, ne pas baisser les bras avant la fin c'est ce qui fait d'un catcheur un très bon catcheur et il n'est pas, un très bon catcheur. De plus comme je te le disais il joue sa peau à Chemical Warfare parce qu'il sait que sans la Nation, son avenir dans cette fédération est incertain. Notre match à donc peu d'intérêt pour lui et se présenter face à moi sans aucune motivation, c'est s'assurer la défaite. Ce fut déjà le cas avec Castagnoli, ce sera la même chose avec Barrett. Je le soumettrai, lui ferai mal, très mal et ce dans le but de faire comprendre à toute la Nation l'erreur qu'ils ont faites. Peut être le comprendrons-t-ils, peut-être accepteront-ils qu'un vrai catcheur leur soit supérieur, peut-être sauront-ils enfin qu'aujourd'hui comme demain... Dîtes cheese ! On a dit cheese, pas cherz !Bryan Danielson — … le monde m’appartient !Plus un mot, plus un geste, juste Frontline cinq
Dernière édition par Owner le Sam 29 Jan - 13:49, édité 1 fois | |
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| | Sujet: Re: WAR, Frontline #5 : Bryan Danielson (c) vs Wade Barrett Sam 29 Jan - 13:34 | |
| ● Victoire de Bryan Danielson sur Wade Barrett (Sylvain). | |
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