Guizmo
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 |  Sujet: WAR, Frontline #2 : Bryan Danielson vs Desmond Wolfe vs The Brian Kendrick  Sam 29 Jan - 13:23 | |
| La scène se passe dans une salle de sport non loin de la WARzone. Au centre d'une salle vide, un ring. Au presque-centre du ring, deux silhouettes encapuchonnées qui se font face. Autour du ring, aucune protection, aucun tapis pour amortir une éventuelle chute. Dans les gradins, une troisième silhouette. Après s'être longuement regardés, les ombres in-ring s'activent. Tel un acrobate, l'une se projette vers son vis à vie les deux pieds en avant dans le but de le faire perdre son équilibre, mais échoue. L'autre profite du moment de latence de son adversaire pour se jeter dans les cordes afin d'utiliser leur élasticité pour percuter son homologue, en vain. Ces passes s'enchaînent pendant une durée conséquente sans qu'aucune n'arrive à toucher l'autre. Tenté si bien que les deux se retrouvent de nouveaux face à face comme si rien ne s'était passé. ??? — L'anticipation, c'est la clé.Ces paroles résonnent dans la salle et l'affrontement repart de plus belle. Entre les deux la tension monte, si bien que les tentatives de coups se font plus violentes qu'auparavant. La précision faiblie et la concentration n'étant pas amoindrie, les esquives continent de plus belle. Voilà maintenant cinq minutes que les deux adversaires s'affrontent et aucun contact n'a encore été échangé. Apparemment vexé par la situation, l'homme des tribunes, qu'on ne peut distinguer, se lève et d'un geste vif éteint les lumières. Les quelques secondes qui suivent sont silencieuses puis un son violent mais bref se fait entendre. Notre troisième larron rallume la lumière. Il n'y a plus qu'une personne debout sur le ring, l'autre se tordant de douleur au sol. ??? — J'ai presque douté, Byran.Danielson, oui.Bryan Danielson — N'ai-je pas gagné ta confiance ? ??? — La confiance, ça se perd.Il se découvre et on reconnait The Heartbreak Kid, Mr. Wrestlemania, The Showstopper, HBK, The Headliner, The Main Event, The Icon... Shawn Michaels.Shawn Michaels — Lui, ou plutôt celui que tu crois qu'il est, l'a perdu. A la victime. Merci Phil, tu peux t'en aller. Bryan Danielson — Phil ? Shawn Michaels — Tu ne croyais quand même pas que j'allais vraiment te faire affronter Kendrick ?Bryan Danielson — J'me suis laissé penser que c'était possible, oui. Shawn Michaels — Et bien non. Ce n'est pas faute de lui avoir demandé, pourtant. Mais il semble qu'il ait plus important à faire, plus important que de répondre à une invitation de celui qui lui a tout appris. Moi qui ai pris sur moi pendant quelques années pour qu'il devienne un homme, moi qui l'ai rendu complètement... DAMN ! Heureusement qu'il n'est pas là, car je serai capable de lui coller un sweet chin music d'anthologie, quitte à me froisser un muscle, lui écraser son petit nez de merdeux et en retirer la nase pour la lui faire avaler... PHIL, PHIL REVIENS ICI ! PHIL...  Bryan Danielson — Shawn, tu ne dois pas te sentir vexé. Kendrick se comporte de la sorte avec tout le monde, aujourd'hui. A partir du moment où tu ne peux plus lui être bénéfique, il passe à autre chose. Non pas que tu ne lui as rien appris ou que tu n'as rien à lui apprendre, mais c'est ce qu'il croit. Et c'est pour ça qu'aujourd'hui il n'a dû respect que pour Ken Anderson. C'est petit, très petit. Shawn Michaels — J'ai quand même envie de lui faire avaler sa langue à ce morveux. So, il n'a pas toujours été comme ça, heureusement. Quand je l'ai pris sous mon aile il était plein de promesses. Naïf, impatient, obstiné mais avec un énorme potentiel. Je dois dire que je me reconnaissais légèrement en lui et je m'étais donné comme challenge de le faire passer à un autre stade, comme je l'ai fait avant. Parce qu'on ne peut pas vraiment réussir en restant cloitrer dans une seule catégorie de catcheur et je sais de quoi je parle. Ma carrière a pris son envole le jour où j'ai compris que je devais étoffer mon catch, c'est vraiment ce jour-là où the main event, the headliner, the showstopper est né... Les yeux du heartbreak kid pétilles, Danielson le regarde avec beaucoup de respect.Shawn Michaels — J'ai donc décidé de l'aider à devenir un catcheur, un vrai. Un catcheur complet et performant, comme je l'ai fait avec toi, même si le contexte était diffèrent. Dans un premier temps il buvait mes paroles et suivait mes consignes, normal. J'ai même focalisé mon intention sur lui pendant un temps, tellement sa soif d'apprendre me motivait. Mais du jour au lendemain il est devenu arrogant, hautain. Il bâclait ses entraînements et chaque reproche que je lui faisais était pour lui comme une insulte. Un jour, alors qu'il prenait mal un énième conseils, il a affirmé qu'il était plus fort que moi. Je l'ai affronté en combat singulier et je l'ai vaincu. Depuis je ne l'ai plus revu qu'à l'écran en ayant honte lorsque qu'on mentionnait mon nom comme un de ses entraineurs. J'ai bien essayé, mais ce gosse est irrécupérable. Bryan Danielson — Tu ne peux pas t'en vouloir d'avoir échoué, Shawn. Cette cause était vouée à l'échec, point. Kendrick a pris la grosse tête beaucoup trop rapidement. Il se croit plus fort qu'il n'est, sous prétexte qu'il a été entrainé par l'un des meilleurs lutteurs de tous les temps. Le souci est que cette entrainement il ne l'a pas mené à bout, il a les armes pour réussir, mais il ne sait pas s'en servir. Tenté si bien que la semaine dernière il a perdu son match face à un adversaire qui, à première vu, lui était inférieur mais qui au final l'a vaincu grâce à une meilleure maitrise de son catch. Un talent non développé, voilà ce qu'est Brian Kendrick. Et temps qu'il continuera à ne pas voir plus loin que le bout de son nez, il ne pourra rien espérer de plus qu'être un entertainer, à défaut de pouvoir devenir un vrai champion. Shawn Michaels — Tout vous oppose, finalement. Tu as été un élève très surprenant, toi. Sincèrement je ne m'attendais pas à ce que tu deviennes aussi fort que tu l'es aujourd'hui. Tu es probablement ma plus grande réussite comme formeur. Kendrick, j'avais fondé beaucoup d'espoir en lui, beaucoup trop au vu de ce qu'il est devenu aujourd'hui. C'est un lutteur lambda, inutile comme beaucoup d'autres. J'ai même demandé à un simple catcheur de prendre sa place tout à l'heure et tu n'y as vu que du feu. C'est dire à quel point il n'est pas the Brian Kendrick, mais un Brian Kendrick parmi tant d'autre. Tu ne t'imagines pas à quel point j'ai eu honte de le voir perdre face à Stéphanie Mcmahon qui est une femme mais qui, surtout, n'est pas une lutteuse. Et dieu sait à quelle moins j'aime et je respecte les femmes, hein Janine ?! Janine — :rougie:Shawn Michaels — Mais passons. Gagne ce match Bryan, je te le demande en tant que mentor mais surtout en tant qu’ami. Tu es ma réussite, il est mon erreur, ce serait une énorme déception que de te voir perdre face à lui.  Bryan Danielson — Ça n'arrivera pas Shawn, je te le garantis. Et ce pour la simple est bonne raison que je suis le seul à savoir gagner dans ce match. Kendrick a perdu, on l'a dit. Et Nigel, cet autre adversaire, n'a peut-être pas perdu mais après tous les déboire qu'il a connu à la NoW, c'est tout comme. Ils manquent tous les deux de confiance, et les adversaires en manque de confiance, je maitrise. C'était déjà le cas lors de mon premier match, avec Angle et Richards. L'un cherchait à récupérer une confiance perdue avec le temps, l'autre cherchait à se mettre en confiance dans un climat qui lui était inconnu. J'ai gagné ce match, j'ai pris mes marques sur ce ring, de surcroit dans un triple threat. A Frontline deux, ceux à qui je ferai face ne manqueront pas de qualités, c'est sûr, mais sur un show ils ont déjà pris beaucoup de retard et ce n'est pas mon genre de me laisser rattraper lorsque j'ai pris de l'avance. D'ailleurs je sais pertinemment que ma condition physique ne leur laissera aucune marge de manoeuvre. Les coups de Kendrick, certes très surprenants, mais surtout très léger auront beaucoup de difficultées à m'entamer. Sa seule chance est de réussir à me surprendre, espérer un moment d'inattention de ma part, provoqué peut être par son garde du corps car oui, Kendrick a un garde du corps : Ezekiel Jackson. Il n'a pas l'air de comprendre qu'avoir quelqu'un pour se proteger n'est nécessaire que pour les gens en proie à subir des agressions de part la jalousie qu'il provoque, dû à leur talent, dû à leur réussite. Personne ne jalouse Kendrick, car il n'a rien prouvé et ne prouvera jamais rien tant qu'il gardera cette trop haute estime qu'il a pour lui-même. Et puis, avoir un garde du corps est surtout symptomatique de la peur qu'il a d'affronter quelqu'un, de se défendre seul et c'est surtout ça qui le rend vulnérable.  Bryan Danielson — Quant à Nigel, je ne le connais que trop bien. Beaucoup de fois nous nous sommes rencontré en circuit indépendant et de toutes ces rencontre j'en retiens une. Le 12 août 2006, jour où je l'ai vaincu et unifier les titres World et Pure de la ROH. Mais surtout le jour où je lui ai montré qui était le meilleur des deux. Avant ce match nous en en étions au même stade. Deux valeurs sûr, deux vrai compétiteur avide de victoire, deux véritables champions. Ce match était inévitable et ce match je l'ai gagné. Depuis ce jour j'ai compris que, quoi qu'il arrive, j'aurai toujours une longueur d'avance sur lui, et il le sait. Ce match nous a marqué tous les deux, au plus profond, un véritable tournant dans nos carrières. Depuis je n'ai plus jamais douté de ce que j'étais capable de réaliser, et c'est entre autre grâce à ça que je peux me présenter aujourd'hui à la W.A.R avec beaucoup de conviction et une grande confiance en moi. Lui au contraire a vu sa carrière prendre une direction particulièrement instable et en changeant de pseudonyme en arrivant à la TNA il a cru pouvoir se reconstruire, mais ce ne fut pas le cas. Shawn Michaels — Il s'est présenté à moi un jour avec beaucoup de respect mais l'esprit complètement fermé. Au fond il n'avait rien à faire de ce que je pouvais lui apporter, il attendait juste que je dise du bien de lui. Je suis vite passé à autre chose.  Bryan Danielson — Voilà le gros problème de Nigel aujourd'hui, il manque cruellement de confiances et de références. Il est perdu, totalement perdu. Et lorsque qu'il semble se relever un tant soit peu, il retombe brutalement, comme à la NoW. Le tout se traduit par de mauvais choix de carrière. Cela fait un moment qu'il se force à évoluer dans la division tag-team, par exemple. Non pas qu'elle n'ai aucune qualité, mais pour un catcheur comme lui c'est un énorme aveu d'impuissance. Faire partie d'une équipe c'est pouvoir rejeter la faute sur l'autre et se mentir à soi-même. On se ment à soi-même quand on n'assume pas ses actes, on se ment à soi-même quand on n'ose pas se remettre en question. Je n'ai personnellement jamais eu à faire ça, même mon passage à la WWE je l'assume totalement. Je reconnais sans difficulté qu'il n'a pas été glorieux, mais il m'a tout de même appris les erreurs à ne pas faire. Lui cache ses erreurs comme s'il y en avait jamais eu et il se cache derrière les choses qu'il a réussies. C'est avant tout pour ça qu'aujourd'hui il est loin d'être le grand lutteur qu'il aurait pu être. Et ce n'est pas avec O'Haire en tant que coéquipier qu'il pourra remonter la pente. On a bien vu à leur match qu'il n'y a aucune complémentarité entre eux. C'est juste deux individualités qui cherche à se frayer un chemin qui leur semble infaisable à faire seul. Shawn Michaels — Je n'ai pas l'impression que tu auras deux adversaires, Bryan, mais bien quatre. Tu sais, si tu le demandes, je pourrai éventuellement venir te soutenir. Ma seule présence devra suffire à les intimider. Bryan Danielson — Avec tous le respect que j'ai pour toi, Shawn, je n'en n'aurai pas besoin. Il est vrai qu'on a tendance à m'imposer des adversaires ayant du mal à évoluer sans soutien sur un ring. D'abord Richards puis Kendrick et Nigel, mais ça ne me pose aucun problème car au final, la présence plus que probables de leurs acolytes les perdra. L'un comme l'autre compte sur celui qui le soutient, mais un doute s'est installé depuis le premier Frontline où ils n'ont pas été à la hauteur. Comment pouvoir compter sur quelqu'un dont on doute la fiabilité en pleine sérénité ? Je n'ai pas ce souci, je ne compte que sur moi et ma compétitivité sur ce match ne dépendra que de moi. Shawn Michaels — Saches néanmoins qui si je ne serai pas là, tous les fans du heartbreak kid seront derrière toi. Tu es un grand catcheur Bryan, peut être même qu'un jour tu deviendras aussi fort que je l'ai été. Danielson fait un signe de tête à Michaels puis se tourne vers la caméra. Bryan Danielson — Brian, Nigel, I know you wanna see me fall,
I know you would rather see me lose it all. But I'm a born winner and I'm never BACK DOWN...  Bryan Danielson — ... the world is mine ! Chaud la nouvelle catch-phrase. :noel:
Dernière édition par Owner le Sam 29 Jan - 13:48, édité 1 fois | |
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