Guizmo
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 |  Sujet: WAR, Frontline #1 : Bryan Danielson vs Kurt Angle vs Davey Richards  Sam 29 Jan - 13:18 | |
| La W.A.R ouvrira officiellement ses portes ce dimanche, avec l'inauguration du premier Frontline en direct de Greenbay. C'est tous le monde du divertissement sportif qui est en émoi et chacun tente de tirer son épingle du jeu pour être au premier plan le jour J.
Présentement nous sommes en compagnie de Bryan Danielson dans un coin pommé où personne ne préférerait séjourner. Cependant, la superstar en devenir ne semble pas perturbé par l'insalubrité de l'endroit et c'est d'un pas déterminé qu'il se fraie un chemin vers une vieille bicoque apparemment abandonné. Bryan Danielson — Nous y voilà. Nous, c'est Danielson et les caméras de la W.A.R qui ont été invitées à le suivre.Bryan Danielson — Vous vous demandez probablement qu'elle intérêt il peut y avoir à se rendre dans un tel lieu quelques jours avant le premier Frontline. La raison est simple, j'ai entendu dire qu'un vieil ermite vivait ici et qu'il connaissait beaucoup de choses sur le catch, une vraie encyclopédie. On va voir ce qu'il en est, suivez-moi. Danielson se tourne vers la porte et la frappe trois fois, consécutivement.Bernard — Allez vous faire enculer ! Vous ne profiterez pas de moi, cette fois !Parce que Bernard l'ermite. Bryan Danielson — Je ne suis pas un profiteur, je ne suis pas là pour vous harceler, je ne veux pas m'enrichir grâce à vous. Alors ouvrez, s'il-vous plaît.  Bernard — Qu'est-ce que tu veux ?Bryan Danielson — Des réponses à mes questions, simplement. Bernard — Je n'ai pas voué ma vie au catch pour répondre aux questions de catcheurs moyens comme toi. Mais je n'ai surtout pas envie de t'entendre chialer à ma porte pendant des heures pour que je daigne y répondre. Alors dis-moi, quel est ton problème ? Bryan Danielson — J'ai, comme qui dirait, la fâcheuse tendance à me retrouver dans des situations particulièrement inconfortables et tendues. J'ai, comme qui dirait, le sentiment que, quoi que je fasse, quoi que je dise, on souhaite me mettre des bâtons dans les roues. La W.A.R en est la cause, entre autre. Ce match que l'on m'a donné et le meilleur moyen de me mettre à mal, car oui, j'affronterai deux des meilleurs catcheurs au monde. Je ne dis pas que ce match me fait peur, loin de là. Je dis simplement que le seul moyen de me déstabiliser était de me faire affronter deux adversaires pour lesquelles je voue un grand respect, et Anderson l'a fait. Il a décidé que je devrai me montrer dès le début. Pas de round d'observation, pas d'échauffement, il faudra être au top, tout de suite. En signant à la W.A.R je savais que j'aurai ce genre de défi à relever et je me suis préparé psychologiquement et physiquement pour y faire face, sans trembler. Voilà, le sujet de ma présence. Bernard — Et j’ai quelle fonction dans l’histoire ? Bryan Danielson — Je veux que vous m'en disiez plus sur mes adversaires, je n'ai pas assez d'élément pour me permettre d'appréhender ce match dans les meilleures conditions possibles. Bernard — Tu n’as pas besoin de moi, Bryan. Réfléchis bien, tu sais déjà tout ce qu’il te faut savoir. Dis-moi, qui sont tes adversaires ?  Bryan Danielson — Ce sont deux vrais noms de la lutte. Chacun à son niveau a marqué ce sport d'une façon ou d'une autre. Kurt Angle, qu'on ne présente plus. Champion Olympique '96, cela fait longtemps qu'on en parle, trop longtemps pour lui. Il a beau avoir gardé son charisme, il n'est plus du tout irrésistible entre quatre coins. Je suis de ceux qui pensent qu'un lutteur à besoin de sa pleine condition physique pour être un vrai compétiteur. Il est de ces catcheurs qui, comme moi, se dépense un max dans un match. Personnellement, je me suis promis que le jour ou le physique ne suivrai plus, j'arrêterai tout. Lui, apparemment, n'a pas su prendre cette décision responsable et pleine de bons sens. Ce à cause d'une trop grande confiance en lui, peut être, ou encore d'une inconscience démesurée. Je l'ai durant ces dernières années vu s'affaiblir jour après jour, devenir mou sur un ring. Il fut une époque une sorte d'exemple pour moi, j'ai aujourd'hui pitié de lui. Je suis peut-être dure, ou simplement réaliste, mais il ne fait nul doute qu'il n'est plus en mesure de remporter un tel match. Pour lui, la W.A.R, c'est le combat de trop. Bernard — Kurt Angle est un homme incroyablement déterminé à la motivation à peine entamée. Bryan Danielson — Et c'est pour ça que cette défaite face à moi le détruira psychologiquement. Il n'est pas prêt à se voir être surpassé, comme il n'est pas prêt à faire face à ce match qui l'attend. Le souci, c'est qu'il ne le sait pas. Je ne me félicite pas d'être celui qui crachera la vérité à la gueule d'Angle, mais il faut bien qu'il y en ai un. Et pour ce faire ne n'hésiterai pas à l'écraser, car c'est la guerre, et aucune pitié n'existe au champ de bataille.  Bernard — Dis-m’en plus Bryan, dis-m’en plus ! Bryan Danielson — Bien entendu. Ils ont beaux être très performants, ils n'en restent pas moins des hommes. Des hommes qui, poussé à bout, lâcheront prise. Des hommes qui malgré toute la volonté du monde n'arriveront pas à se défaire de mon emprise sur le match. Le principal problème pour eux sera d'essayer de produire leur meilleur catch dans un match que je pourrai à tous moments terminer et je doute qu'ils y arrivent. Aucun des deux n'a les qualités adéquates pour réussir dans ce genre de contexte, je m'explique. Nous nous retrouvons tous les trois dans un grand évènement où le public attendra beaucoup de nous, nous testera. Ce genre de situation Angle ne n'en a jamais vécu, car depuis le début, et partout où il est allé, il a toujours été considéré comme une valeur sûr. Devoir faire ses preuves, il ne connait pas. Se donner à fond pour autre chose qu'un championnat, il ne connait pas. Anderson a jugé utile de lui faire relever ce défi, alors qu'il aurait pu se contenter de le coller main eventer comme d'autre avant lui, et Angle s'y cassera les dents. Quant à Richards, le simple fait qu'il y ai plus de dix mille personnes autour du ring lui bouffera toute son énergie. En coulisse ou à la télé, cela n'impressionne guère. Mais quand vous êtes dans la salle et qu'une simple exclamation du public vous fouette le sang, vous sentez son importance. Je le sais, car je l'ai vécu et je suis maintenant apte à l'affronter. Je pourrai malgré tout souligné ses performances athlétiques, sa technique, mais je ne le ferai pas car Davey est le genre de gars à prendre les compliments comme comptant. Il a tellement entendu du bien de lui, que ce soit dans les journaux ou autre, qu'il soit un futur grand ou encore l'un des meilleurs, qu'il a pris la chose pour acquise. Il ne se rend pas compte qu'à son jeune âge, la pire chose pouvant lui arriver est de tomber dans le jeu des médias, et il a déjà mis les deux pieds dedans. Je crains qu'il soit encore trop naïf et trop jeune dans sa tête pour réussir dans une fédération comme la W.A.R, mais il ne fait aucun doute qu'il apprendra grâce à elle.  Bryan Danielson — Mais c'est un bon gars, dans le fond. Volontaire, talentueux, ambitieux. C'est un vrai plaisir que de le voir grandir de jours en jours, de matches en matches. Dans quelques années il sera redoutable, oui. Aujourd'hui il est tout juste bon à regarder mon dos, comme il le fait depuis le début de sa carrière. Davey Richards est le catcheur qui a signé son premier vrai contrat, à la ROH, à l'époque où je marchais sur celle-ci. Davey Richards est le catcheur dont on a dit qu'il pourrait être le meilleur au monde, quand moi je l'étais pour de bon. Davey Richards sera le catcheur dont on clamera qu'il pouvait gagner lorsque je célébrerai ma victoire. Et cela durera le temps qu'il faudra, le temps qu'il apprenne que lutter à l'heure actuelle demande bien plus que du talent. Car du talent, beaucoup en ont à ce stade. Mais la vision, savoir regarder son propre match objectivement pour mieux anticiper les différentes passent, peut l'ont. Je l'ai, Angle l'a eu, Davey l'aura un jour. Le passé, le présent, le futur, tu vois ? Bryan Danielson — Malheureusement pour lui, il arrive à la W.A.R les yeux fermés, à tâtons, comptant sur son premier match pour se faire un nom et seul, surtout seul. Pour un catcheur ayant écrit les seules lignes de sa petite carrière dans la division tag-team, il est terriblement seul. Et se sortir de là est vraiment difficile, oui. On l'a tous bien vu durant ces deux dernières années, à la NoW, avec Carlito qui a mis un certain temps avant de réussir à se séparer de son frère tout en restant performant. Mais la différence entre les deux est que Davey n'y arrivera pas, tout simplement. De notre match il ne sera que le troisième larron, car il faut toujours un troisième. Et ce parce qu'il affronte, d'un part, Kurt Angle qui est une vraie star de ce business, et d'autre part, Bryan Danielson, la star indépendante par excellence qui cherche à exploser aux yeux du grand public. Cette troisième place l'honorera de par la majesté de ses adversaires. Mais elle aura surtout la même fonction que dans toutes les autres grandes compétions : excuser l'incapacité du lauréat à ne pas avoir le niveau pour jouer la victoire.
 Bernard — Et de toi, qu’est-ce que tu sais de toi ?Bryan Danielson — Juste une chose… I’m the best wrestler in the world, today. Bernard — N’est-ce pas suffisant ?Bryan Danielson — Si, amplement. Merci. Danielson s’éloigne et laisse le vieil homme dans sa réflexion. Il doit se demander si cela suffira vraiment, il doit se demander qui remportera ce match. Réponse à Frontline, le 1.
Bon match, Smooth.
Bon match, Franck.G.
Dernière édition par Guizmo le Sam 29 Jan - 14:45, édité 4 fois | |
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Guizmo
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| | Sujet: Re: WAR, Frontline #1 : Bryan Danielson vs Kurt Angle vs Davey Richards Sam 29 Jan - 13:20 | |
| ● Victoire de Bryan Danielson sur Davey Richards (Smooth) et Kurt Angle (American Hero). | |
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