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| | | WAR, Reconaissance, Continental Championship Match : Bryan Danielson vs Carlito (c) |  |
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Guizmo
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 |  Sujet: WAR, Reconaissance, Continental Championship Match : Bryan Danielson vs Carlito (c)  Sam 29 Jan - 13:28 | |
| Un catcheur pour être au top ça s'entraîne, ça s'entraîne, ça s'entraîne et ça s'entraîne. De surcroit lorsqu'il y a un pay-per view qui approche et qu'un championnat est en jeu. Ici ce n'est pas un, mais trois titres qui sont en jeux alors Bryan Danielson s'entraîne, s'entraîne et s'entraîne depuis Frontline #3 et c'est parce qu'un bon repos est presque aussi important qu'un bon entrainement que nous sommes avec lui chez le père Colon qui l'a généreusement invité. Normal, me direz-vous. HORLOGE — Tic, tac ! Tic, tac ! Tic, tac ! CARLOS COLÓN, SENIOR — Un tic-tac cigare ?BRYAN DANIELSON — Non merci, je ne touche pas à ça.CARLOS COLÓN, SENIOR — Tu devrais. BRYAN DANIELSON — Pour devenir à moitié cinglé, comme votre aîné ? Sans façon.CARLOS COLÓN, SENIOR — Fumer apaise et tu as l’air d’en avoir besoin.BRYAN DANIELSON — Ce qui m’irrite n’importe que moi. Venez-en au fait, j’ai d’autres chats à fouetter. CARLOS COLÓN, SENIOR — Rien ne sert de courir.Un deuxième cigare est allumé par le cool-patriarche. À ce rythme-là, il ne finira pas le rp. CARLOS COLÓN, SENIOR — Ta venue ici est en relation direct avec Reconnaissance, tu dois t'en douter. Vois-tu, nous nous sommes mis d'accord quant à t'accorder une totale confiance pour ce match face à mon fils et ce qu'il en adviendra. Quand je dis nous, c'est moi, Joaquin Roldan et quelques autres responsables plus ou moins influents avec lesquelles j'entretiens de bonnes relations. Bien sûr ce ne sera pas gratuit et nous voulons des garanties. BRYAN DANIELSON — Qu'est-ce que je dois comprendre ?CARLOS COLÓN, SENIOR — Bryan, je ne pense pas devoir te rappeler qu'avant le championnat continental, c'est les titres WWC et AAA que tu revendiques. Un titre pour trois fédérations mais surtout, la stabilité de tout le monde du catch indépendant. Que les choses soient claires, si la WWC et la AAA s'effondrent c'est tout le circuit qui finira par mourir. Nous fonctionnons par échanges mutuelles, tu le sais, et aujourd'hui les échanges sont infimes voir nuls et à l'heure actuelle nous ne pouvons nous auto-suffire. Depuis Never Backdown nous survivons tant bien que mal à l'absence de champion dans nos locaux mais s'il n'y a pas d'amélioration après Reconnaissance, je crains que ce sera la fin.  BRYAN DANIELSON — Si je comprends bien, vous espérez qu’en devenant champion je rétablisse cet équilibre ?CARLOS COLÓN, SENIOR — La question c'est plutôt, te sentirais-tu capable d'endosser la responsabilité de la chute de ce système après tout ce qu'il t'a donné ? BRYAN DANIELSON — Celui qui trahi sa famille c’est Carlito, pas moi. Celui qui n’a pas les épaules pour endosser son rôle c’est Carlito, pas moi. Celui qui n’assume pas sa situation c’est Carlito, pas moi. S'il y a un responsable, c'est Carlito. Je veux bien m’attrister de ce qui arrive, mais ne comptez pas sur moi pour rattraper les erreurs d’un autre. CARLOS COLÓN, SENIOR — Tu seras responsable si tu ne remportes pas ce match. On m'avait venté tes mérites, ton calme, ton professionnalisme et à t'écouter, je me demande si je ne me suis pas trompé de personne. BRYAN DANIELSON — Il ne vous est pas venu à l'idée que tout ce qui a trait à Carlito aujourd'hui puisse m'exaspérer ? Ma simple venue ici m'a demandé un effort sur moi-même assez conséquent et l'idée de m'en aller maintenant afin de reprendre un entrainement interrompu est en train de prendre clairement le dessus. CARLOS COLÓN, SENIOR — Pourtant, tu es là. BRYAN DANIELSON — Physiquement oui, mais psychologiquement je suis continuellement en train de soumettre Carlito, si vous voyez ce que j'veux dire. Ce match a pris une autre dimension pour moi lors de Frontline trois où j'ai subi cette attaque gratuite et sans valeur. En venant ici j'me suis dit que peut être vous pourriez m'aider à comprendre ce qui a poussé Carlito à être aussi... CARLOS COLÓN, SENIOR — Réponds d'abord à une question et tu tireras de moi tout ce que tu veux. Seras-tu, oui ou non, présent pour nous si besoin est ? Dans le cas où tu deviendrais champion, bien sûr. BRYAN DANIELSON — Champion ou pas, pour les fans, oui. CARLOS COLÓN, SENIOR — That's… cool ! BRYAN DANIELSON — Maintenant dites-moi tout. Tout depuis Never Backdown, tout sur Carlito, je veux comprendre. CARLOS COLÓN, SENIOR — Notre but était de faire de Junior le champion WWC et free-league afin de devenir presque aussi important que le champion universelle et nous faire grimper les échelons. Oui, cet objectif était très présomptueux mais nous nous en sommes donné les moyens et Estrada était le pigeon idéal pour mener notre plan à bien. La AAA s'étant jointe au deal, gonflant l'intérêt du match, tout ce passait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Il était prévu qu'après le match victorieux Junior nous invite à rejoindre le ring et là, nous aurions forcé le pôle décisionnaire de la NoW à faire de la WWC une de ses branches officielles. Carlito étant de notre côté, il ne faisait aucun doute que ou Estrada, ou Heyman, aurai été forcé d'accepter. C'était parfait, Junior remportait ce match et je me préparais à faire mon discours. Ce que je n'avais pas prévu, par contre, c'est qu'il prenne la décision la plus stupide de sa carrière ce soir-là. Septième cigare, oui oui. Je sens que j'vais devoir abréger cette partie si j'veux pas que Carlos me claque entre les mains. Shad' serait bien capable me tenir responsable pour garder son titre, le bougre. CARLOS COLÓN, SENIOR — Le titre continental, avant d'être stupide de part l'idée, représente de bien de manières l'imbécilité de mon fils. Il s'est approprié ces ceintures sans se rendre compte de ce qu'elles représentent. Le but était de construire un vrai collectif autour de ce championnat afin de défendre au mieux nos couleurs et gagner en crédibilité aux yeux de tous. Junior a foutu en l'air mon plan et toute la logistique que ça implique. Mais avant tout il m'a trahi et c'est ce qui a le plus de mal à passer.  BRYAN DANIELSON — Attitude insultante, trahison, hypocrisie, voilà Carlito. Il est l'exemple même que la gloire monte à la tête de certains. S'il faudrait lui chercher des excuses, le fait qu'il ne soit pas le seul serait une solution, oui. D'ailleurs dans le même style il y a plus prolifique, plus important et plus prestigieux : Claudio Castagnoli. Le suisse lui est par bien des façons semblable. Lui aussi a trahi à Never Backdown, lui aussi est abjecte, lui aussi est un champion qui gène et bientôt nous pourrons dire que lui aussi, je l'ai battu. Ils sont du même calibre, tous les deux parlent beaucoup à défaut d'être performants sur le ring. Deux copies, à ceci près que Castagnoli est un étage au-dessus et comme je l'ai vaincu, il n'y a aucune raison pour que le sort de Carlito soit diffèrent. Mais non, de toute façon, il n'y a aucune excuse à lui trouver. Alors que l’un allume son énième cigare, l’autre bois une gorgée d’eau pure, what else ?BRYAN DANIELSON — S'il faudrait trouver des excuses à des gens comme lui, nous n'en terminerions jamais. C'est vrai, lorsqu'on regarde la majorité des catcheurs qui composaient la NoW, une bonne partie était de ce genre. Aujourd'hui c'est à la mode d'insulter le public, d'insulter ses adversaires et de se pavaner avec un air supérieur. Je ne suis pas de cette école. Je n'ai pas, comme lui, évolué une grande partie de ma carrière dans le genre de fédération qui préfère le panache au talent. Moi, seules mes performances comptaient, si je n'étais au niveau j'pouvais retourner m'habiller et c'est pour ça que je suis devenu le meilleur. La WAR s'approche de bien manières à ce que j'ai connu. Si Anderson a fondé cette fédération c'est avant tout dans le but que le catch reste honnête envers ses fans et à ce petit jeu j'ai toujours fait mes preuves. Alors Carlito pourra être aussi exécrable qu'il le veut, attaquer ses adversaires lorsqu'ils ne s'y attendent pas, mais la seule façon qu'il aura de gagner de la crédibilité c'est en donnant tout ce qu'il y a en lui sur le ring. En est-il capable aujourd'hui ? Son attitude et ses performances me laissent penser que non.  CARLOS COLÓN, SENIOR — J’avoue avoir, comme qui dirait, boosté sa carrière sans envisager qu’il aurait à le payer plus tard.BRYAN DANIELSON — Ce qu'il a raté, ça ne se récupère pas. La ferveur autour d'un ring où la seule chose qu'on te demande c'est de tout donner, l'amour du beau catch qui noie ces arènes et qui t'enivre, et toutes ces choses qui font un travail de fond sur les jeunes catcheurs, il ne les a pas connu. Pour rien au monde je ne changerai mon parcours contre le sien. Il a certes joui d'une notoriété très tôt mais ça ne l'a construit qu'en surface, comme une vieille battisse qu'on prend soin de rénover pour faire paraitre neuve. Le vrai Carlito, lui, n'a jamais eu l'occasion de s'exprimer. Le vrai Carlito, lui, se cache derrière une façade propre mais sans relief. Non, Carlito ne manque pas de talent, mais celui-ci ne s'exprime pas suffisamment. Oui, Carlito à peur. Peur de ce qui se cache au fond de lui. Peur d'être déçu s'il viendrait à s'exprimer totalement. Alors il se fait plus violent qu’il ne le faut pour intimider ces ennemies en espérant ne pas avoir à faire face à ses démons.  BRYAN DANIELSON — Seulement dimanche, je le pousserai à bout, je le forcerai à nous dévoiler à tous qui il est véritablement. En aucun cas je ne quitterai le ring sans avoir fait face à toutes les facettes de sa personne et si à ce moment-là il arrive à se libérer et devenir un catcheur plus qu'un entertainer, peut-être qu'il aura une infime chance de garder son titre.  CARLOS COLÓN, SENIOR — Puisse cela ne pas arriver !
Soudainement une porte se claque à l'extérieur et l'on entend quelqu'un s'éloigner au pas de course. Danielson se précipite dehors et Carlos Colon Senior, quant à lui, allume un nouveau cigare. 
Dernière édition par Owner le Sam 29 Jan - 13:49, édité 1 fois | |
|  | | Guizmo
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| | Sujet: Re: WAR, Reconaissance, Continental Championship Match : Bryan Danielson vs Carlito (c) Sam 29 Jan - 13:28 | |
| Danielson se rue sur l’individu qui, à première vue, semble être le champion continental lui-même.BRYAN DANIELSON — Juste retour des choses. À Frontline tu m’as eu, cette fois c’est à mon tour. Il le plaque au sol et le prend en Lebell-Lock.BRYAN DANIELSON — J’ai des choses à te dire. Il ressert son étreinte.  (on imagine bien l’autre, hors du cadre, en train de subir la soumission)BRYAN DANIELSON — Alors comme ça tu penses que je ne suis pas prêt à t'affronter, tu penses que je ne suis pas prêt à devenir champion continental car, soi-disant, je manque d'expérience. Mais qu'est-ce que l'expérience si ce n'est avoir été champion dans diverse fédération aussi différentes les unes que les autres ? Qu'est-ce que l'expérience si ce n'est avoir déjà affronté tous les adversaires possibles et imaginables, voir inimaginables ? Tu sais, j'ai probablement accumulé plus d'expérience qu'un grand nombre de catcheurs composant cette industrie, dont toi. Toi et ton expérience qui, au finale, se résume pas à grand-chose. Un bref passage à la WWC où ton père te tenait la main. Quelques années à la WWE où tu n'as jamais pesé bien lourd et enfin, la NoW. C'est vraiment là que ta carrière a commencé, que tu as été reconnu. Deux années durant lesquelles tu as inscrit ton nom au palmarès du seul championnat où tu as réussi, le tag-team. Certes, beaucoup de vertus sont nécessaires pour y réussir, mais on y devient en aucun cas un grand champion. C'est d'ailleurs pour ça que tu es l'une des seules figures de la NoW à être toujours présent sur le ring, en quête de gloire. Les Anderson, les The Rock, les James Storm n'ont pas voulu de toi dans leur comité pour ne pas perdre en crédibilité, on l'a tous compris. Ce sont des légendes, trois vraies légendes, et toi tu n'as été que l'un des autres catcheurs qui composaient ce roster. Alors tu peux critiquer mon expérience autant que tu veux mais moi, au moins, là où je suis passé j'ai laissé une trace. Il suffit de voir les yeux des fans de la ROH pétiller lorsqu'on leur parle de moi pour le comprendre. Pour toi, ceux de la NoW ne feraient que détourner le regard en disant "ouai, il a fait deux ou trois trucs pas trop mal". L'autre gémit, de frustration ou de douleur ? Probablement un mélange de deux.  BRYAN DANIELSON — Mais tu vois, ces "deux ou trois trucs pas trop mal" ne te donnent en aucun cas le droit de traiter les autres comme tu le fais aujourd'hui. Je dirai même que c'est tout le contraire. Il te faut leur respect pour pouvoir, un jour peut-être, les prendre hauts et prétendre être un grand champion, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui. Malheureusement, tu ne le sais pas. Tu crois dur comme fer que ce championnat te donne plus de droits qu'à d'autres, et c'est là que tu fais erreur. Quand tu auras le temps, probablement après ce dimanche où tu n'auras plus à te soucier de ces ceintures, jettes un œil dans le rétroviseur et regardes comment s'est débrouillé Anderson pour être respecté en ayant, comme toi, cet air supérieur avec les autres. Tu te rendras vite compte de ce qui te différencie d'un grand champion et peut-être que tu pourras encore faire demi-tour. Peut-être que tu verras que lui a attendu près d'une année de haut niveau avant de commencer à ne penser qu'à lui. Peut-être que tu te rendras compte qu'avant de les faire te détester, il faudrait déjà qu'ils t'aient aimés et fait confiance. De toute manière, à ce moment-là il sera trop tard puisque tu serras redevenu un catcheur comme un autre à devoir refaire tes preuves et c'est ça, justement, ta plus grande crainte. Tu ne te sens plus capable de te battre pour un bout de pain et un simple applaudissement. Tu es devenu dépendant de matches que tu croyais prestigieux, mais qui ne l'étaient pas, car quand on regarde bien, tu n'apparaissais pas dans les grandes lignes de la NoW.  BRYAN DANIELSON — Mais le problème n'est pas la NoW, mais ce qu'elle a fait de toi. Tu y es devenu une star, tu es devenu une de figures de cette fédération et comme c'était la première fois pour toi, tu n'as pas su l'appréhender au mieux. Sur le coup, bien entendu, tu en as profité et as continué à faire ce que tu avais toujours fait. Catcher, amuser et par-dessus tout, être cool. Ce qui t'a permis de durer et d'être nommé au hall of fame. D'ailleurs, petite parenthèse, il faut être claire quant à cette intronisation. Tu as été, à défaut d'en être une évidente, la cinquième place, celle qu'on ne savait pas à qui donner et qui t'a été décerné uniquement grâce à ta régularité, mais aucunement grâce à ton palmarès car quand on regarde ceux qui t'accompagnent, tu es très franchement un, voir deux crans en dessous, bref. Comme je disais tu as réussi à la NoW, on parlait de toi, tu t'en es nourri, tu en es devenu dépendant. Tellement qu'arrivé à la WAR, le fait de susciter l'indifférence, malgré ton titre, t'a été insupportable et tu t'es alors créé ce personnage violent et complètement décalé par rapport à ce qu'on demande aux WARiors en oubliant que ce n'est pas ton attitude qui te donneras du crédit ici, mais tes performances. En oubliant que ce n'est pas frapper tes adversaires hors contexte qui t'affirmeras, mais en gagnant sur le ring. D'abord Misterio, puis moi. J'espère simplement pour toi que tu n'es pas à affronter quelqu'un qui t'es proche, car ta folie te pousserai surement à l'agresser, même si tu n'as plus vraiment de proches aujourd'hui.  BRYAN DANIELSON — Je peux néanmoins te concéder le fait qu'être un champion aussi peu productif doit être difficile. C'est d'ailleurs peut-être ce qui est à l'origine de tout. Tu t'es vite rendu compte que tu n'as pas le niveau qu'il t'es nécessaire d'avoir pour faire un bon champion. Les statistiques parlent contre toi, à la WAR tu es à deux défaites en deux matches. Pour tout autre catcheur cela pourrait paraitre anodin, mais pour un champion c'est affolant voir affligeant. D'autant plus affolant et affligeant que tu remets ton titre en jeux face à moi, Bryan Danielson, qui accumule les bonnes performances. Trois victoires en trois matches dont un contre le champion incontesté lui-même. Mais il n'est pas ici question du nombre de victoires ou de défaites, non. Il est ici question de confiance et je n'ai pas l'impression qu'elle fasse partie de tes meilleurs amis à l'heure actuelle. Hormis tes contre-performances, c'est surtout le fait d'avoir perdu face à Triple H qui t'enfonce. Il était déjà au haut niveau alors que tu n'étais qu'au début de ta carrière. Tu rêvais de pouvoir un jour rivaliser avec, tu te disais que dans quelques années tu pourrais le vaincre. Ces quelques années sont passées, tu as grandi, évolué, tu t'es affirmé pour finalement lui être toujours inférieur. Vivre un revers, devoir se remettre en question je connais, mais se dire qu'après plusieurs années on en est exactement au même point, non. Cela doit être particulièrement difficile à vivre et à ta place je me demande si je n'aurai pas pensé à tout arrêter en voyant que je serai toujours le même, sans potentiel, avec un avenir tout aussi peu glorieux qu'aujourd'hui. En tout cas toi, tu ne l'as pas fait, peut-être à cause de cette folie qui t'habite depuis quelques temps.  BRYAN DANIELSON — Cette même folie qui t'a poussée à écarter de ta route ton propre frère, celui qui a autant de mérite que toi dans ta réussite. Se séparer d'un ami est une chose, s'éloigner d'un frère en est une autre, mais s'éloigner de celui sans qui ton palmarès serait presque vide sans un remerciement est quelque chose que je ne pourrai jamais comprendre. Je ne peux le comprendre car je sais que dans ce métier n'importe lequel de nos actes à de l'importance et on se doit de faire face à nos erreurs un jour ou l'autre. Tu dois bien t'en rendre compte, en ce moment même. Tu m'as attaqué à Frontline, sur un coup de tête, une pulsion de violence exacerbé et tu en payes les conséquences maintenant, et tu en payeras les conséquences à Reconnaissance. C'est toujours comme ça que ça marche, comme un boomerang, comme une glace qui reflétera toujours ton reflet sans que tu puisses l'en empêcher. Toujours, tu payeras toujours tes fautes et saches que s'il t'arrive par je ne sais qu'elle miracle de garder ton titre, tu le regretteras plus tard. En restant champion tu garderas cette attitude en la croyant bonne pour toi et tu accumuleras les erreurs qui te retomberont dessus quand tout cela sera fini, comme ce fut le cas pour un certain Christopher Daniels. Pas la peine de te rappeler ce qui lui est arrivé, imagines toi juste sa dernière apparition avec toi à sa place. En somme, je suis en train de te dire qu'il vaudrait mieux pour toi de renoncer à ton championnat, ce que tu ne feras logiquement pas.  BRYAN DANIELSON — Cela dit, malgré ton manque de confiance flagrant, malgré ton déraillement psychologique, tu me feras face dimanche et je donnerai tout ce que je j'ai pour remporter ce match et devenir le nouveau champion continental. Je donnerai tout comme je l'ai fait face à Davey Richards et Desmond Wolfe, deux spécialistes de la division tag-team comme toi, et que j'ai vaincu. Je donnerai tout comme je l'ai fait face à Kurt Angle, la star d'une fédération dépassée voir terminé comme toi, et que j'ai vaincu. Je donnerai tout comme je l'ai fait face à Brian Kendrick, un mec imbu de sa personne comme toi, et que j'ai vaincu. Je donnerai tout comme je l'ai fait face à Claudio Castagnoli, un champion comme toi, et que j'ai vaincu. Ce sera par contre la première fois que j'affronterai un adversaire qui n'a strictement rien à m'apprendre à par, peut-être, savoir perdre tout soutien en un laps de temps incroyablement court. Mais ça, tu vois, je ne veux en aucun cas l'apprendre, car si je catche c'est avant tout pour tous ceux qui croient en moi, qui me supportent, qui m'estiment et surtout pour ne pas qu'ils aient à subir quelqu'un comme toi. Ces gens-là je ne m'en séparerai pour rien au monde. C'est les spectateurs, les fans autour du ring qui font d'un catcheur un champion et non pas lui seul. Les grands de ce milieu l'ont tous compris, je l'ai compris, ton frère, ton père l'ont compris mais pas toi. J'espère que tu t'en rendras compte assez tôt, sincèrement, mais je crains qu'il soit trop tard. Il me reste alors une seule question à te poser, es-tu prêt ? Es-tu prêt à m'affronter ? Es-tu prêt à affronter quelqu'un de plus performant, plus en confiance, plus déterminé que toi et d'y croire quand même ? Are you ready ? Danielson relâche la pression et se lève, laissant l’autre au sol tordu de douleur.BRYAN DANIELSON —COME ON, DO IT !Mais il s’éloigne sans jeter le moindre regard vers Danielson. BRYAN DANIELSON — Tu pourras t'éloigner aussi loin que tu le veux, te cacher aussi bien que tu le peux, te protéger comme t'en a la possibilité, t'enfermer solidement, mais je peux te garantir que tant que les choses ne seront pas réglées entre nous, je t'attraperai toujours, because the world... is... mine ! À ceux pour qui la facilité de discussion de Danielson dans cette situation a étonné, je vous signalerai qu'il est dans une forme exceptionnelle et qu'un léger effort ne suffit pas à entamer sa lucidité et sa capacité de réflexion.
Pour clore, Primo Colon continuera de s'éloigner en se demandant ce qu'il a bien pu faire pour mériter cette agression. | |
| | | | Guizmo
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| | Sujet: Re: WAR, Reconaissance, Continental Championship Match : Bryan Danielson vs Carlito (c) Sam 29 Jan - 13:29 | |
| ● Victoire de Bryan Danielson qui devient le nouveau champion continental sur Carlito (Shad'). | |
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| | Sujet: Re: WAR, Reconaissance, Continental Championship Match : Bryan Danielson vs Carlito (c) | |
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